SŒURS ÉCRASÉES PAR LE TRAIN: CODACONS DEMANDE DE PROLONGER L’ENQUÊTE
EFFECTUER DES TESTS TOXICOLOGIQUES ET VÉRIFIER SI DE L’ALCOOL OU DES DROGUES ONT ÉTÉ VENDUS AUX FILLES
Sur le cas des deux sœurs heurtées par un train à Riccione, les Codacons ont présenté aujourd’hui une plainte au Parquet de Rimini demandant de prolonger les enquêtes en cours.
“Nous demandons une intégration immédiate de l’enquête, jugeant opportun de comprendre si les deux filles, qui semblent s’être jetées sur les voies, ont posé ce geste sous l’emprise de substances alcooliques ou narcotiques ou si elles étaient réellement lucides – écrit le Codacons dans l’acte – l’analyse toxicologique est donc indispensable pour déterminer une éventuelle responsabilité de la discothèque pour avoir administré des boissons alcoolisées à des mineurs, ou si les deux filles y avaient rencontré un pousseur de substances narcotiques ou dans les environs. Il apparaît alors opportun d’enquêter sur l’heure à laquelle la boîte de nuit Peter Pan aurait, selon la loi, dû fermer et à quelle heure le jour de la tragédie aurait effectivement fermé”.
“L’association soussignée estime donc possible d’identifier plusieurs affaires pénales, en premier lieu le délit d’abandon d’un mineur p. e. p. de l’article 591 C. P. de plus, si les analyses toxicologiques montraient que les filles avaient de l’alcool dans le sang, alors il faudrait évaluer s’il faut sanctionner correctement les gérants de discothèques pour avoir administré des boissons alcoolisées à des mineurs, en pouvant configurer les affaires administratives et pénales prévues respectivement par l’article 14-ter. Loi du 30/03/2001-N. 125 telle que mise à jour par l’art. 12 alinéa 2 du D. L. N. 14 de 2017 et l’art. 689 C. P.
Si, en revanche, il s’avérait que les filles avaient pris de la drogue, il serait alors nécessaire de lancer immédiatement des enquêtes pour retrouver les trafiquants dans les environs ou fréquentant le local pour arriver tôt ou tard à l’arrestation de sujets qui déterminent, à la suite d’un autre crime (le trafic de drogue), la mort de jeunes, comme cela s’est produit dans le cas présent”.