MODIFICATIONS UNILATÉRALES DES CONTRATS D’ÉNERGIE: LE CONSEIL D’ETAT INTERVIENT

Par ordonnance du 22.12.2022, le Conseil d’État a constaté que l’article 3 du décret d’aide bis (n. 115 de 2022) “mentionnant les modifications unilatérales des contrats se réfère au seul jus variandi pour les contrats qui n’ont pas expiré et non aux renouvellements contractuels consécutifs à des délais convenus par les parties et qu’il ne semble donc pas pouvoir affecter les renouvellements contractuels prédéterminés dans l’exercice de la liberté de négociation sinon à la condition d’une interprétation extensive inadmissible de la disposition nationale limitant la liberté du marché à des situations non expressément prévues (avec extension des sanctions aux comportements non couverts par la disposition)”.

Sur la base de cette disposition, l’Antitrust, avec une disposition du 29.12.2022 a révoqué les mesures conservatoires émises à l’encontre d’A2A et HERA au fur et à mesure des modifications communiquées par les Sociétés susmentionnées concernées, sur la base des documents acquis, offres économiques expirant effectivement.

Avec la même mesure, l’Autorité Antitrust a partiellement confirmé les mesures conservatoires émises le 12 décembre 2022 à l’encontre d’Enel, Eni, Edison, Acea et Engie, ne suspendant que les modifications unilatérales des conditions économiques non expirantes.

Article réalisé dans le cadre du Programme Général d’Intervention de la Région Lombardie avec l’utilisation de fonds du Ministère du Développement Économique. D. M. 10.08.2020