SHRINKFLATION, CODACONS NIE UNC: L’ANTITRUST CONFIRME L’ATTENTION PORTÉE AU PHÉNOMÈNE ET AU PHARE SUR LES PRIX
VOICI LES DÉCLARATIONS DE LA DG CALABRO ‘ DANS LE COMITÉ DES CONSOMMATEURS
Les Codacons réfutent clairement les déclarations erronées de l’Unc sur l’intervention de l’Antitrust dans le sujet de la “shrinkflation”.
Nous confirmons ce qui a été écrit aujourd’hui par les Codacons sur l’attention de l’Autorité de la concurrence sur le phénomène de réduction de la quantité de produit dans les emballages, sans réduction similaire des listes de prix publics – explique l’association – contrairement à ce qui a été écrit par l’Unc il ne s’agit pas d’une enquête, dont nous n’avons jamais parlé, mais d’une vérification aux fins de la possible pratique commerciale incorrecte interdite par le Code de la consommation, initiée – comme le précise la même autorité – suite à la notification de l’association.
L’intervention incorrecte de l’Unc, une association parfois atteinte du syndrome du poussin noir, risque de créer de la confusion au détriment des consommateurs, car elle semble nier l’attention portée par l’Antitrust au phénomène de “shrinkflation”.
Et pour réfuter les affirmations de l’Unc, Giovanni Calabro, Directeur général de la Protection des consommateurs de l’Antitrust, qui, dans son discours du 24 mai dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur la protection des consommateurs et des utilisateurs, a déclaré textuellement:
“À propos de la shrinkflation, c’est un phénomène relativement nouveau en Italie, une technique de marketing tout à fait légitime, tant que certaines conditions sont respectées. Nous traitons de l’aspect de la transparence. Avec la shrinkflation, les entreprises réduisent la quantité de produit dans l’emballage des produits de consommation – ceux que nous trouvons normalement dans les rayons des supermarchés-tout en maintenant les prix sensiblement inchangés. Vous achetez par exemple le pack de 100 et vous trouvez à la place 80 de produit. Les associations de consommateurs ont suivi le phénomène et soumis des rapports, nous vérifions si oui ou non il peut détecter aux fins de l’application de la discipline que nous traitons, c’est-à-dire celle établie par le Code de la consommation, en particulier sur les pratiques commerciales déloyales. Ce qui souligne à nos fins n’est pas tant le fait qu’au lieu de 100 de produit, il y en a 80, mais la transparence. Ceci est lié à la question de l’étiquetage sur laquelle l’autorité s’est déjà exprimée dans de nombreux cas”