ANTITRUST: CODACONS DÉNONCE DEUX RESPONSABLES DE L’AUTORITÉ ‘A PROCURA ET ANAC

3 Mars 2022

ANTITRUST : CODACONS DÉNONCE DEUX RESPONSABLES DE L’AUTORITÉ  » A PROCURA ET ANAC

DES  » PORTES TOURNANTES » POSSIBLES CONFLITS D’INTÉRÊTS

Les Codacons ont déposé une plainte auprès du Parquet de Rome et de l’Autorité Anticorruption concernant d’éventuels conflits d’intérêts concernant deux hauts responsables de la lutte contre la concurrence.
La référence est celle liée aux positions de Filippo Arena, jusqu’au 30 décembre 2021 Secrétaire général de l’avocat Antitrust et de l’État, et CA
Filippo Arena a rejoint le cabinet d’avocats Gatti Pavesi Bianchi Ludovici en tant qu’associé responsable du Département de Droit public de l’économie qui, explique la société, “coordonnera les pratiques du droit européen, du droit administratif et du droit Antitrust et renforcera le bureau de Rome en tant que lieu stratégique pour le développement et la croissance du cabinet – écrit Codacons dans l’exposition – une transition qui semble avoir eu lieu sans interruption entre les rôles de prise de décision ou de supervision et les missions privées sur le front opposé. De plus, Filippo Arena, avant d’être secrétaire général de l’autorité, aurait occupé le poste de conseiller juridique puis celui de Chef de cabinet. Dans le cadre de son activité professionnelle, il a représenté l’État italien devant la Cour de justice de l’Union européenne dans le cadre de requêtes préjudicielles et de procédures d’infraction.
Cependant, en l’espèce, l’Interdiction d’exercer un travail ou des activités professionnelles, suite à la cessation de la relation de travail publique, pourrait être configurée avec les sujets privés adressés à l’activité de l’AP (soi-disant. portes tournantes). Cette interdiction, applicable aux employés publics – tels que définis par l’art.21 d.lgs. 39/2013 – qui ont exercé des pouvoirs d’autorisation ou de négociation conformément à l’article 53, paragraphe 16 ter d.lgs. 165/2001 fait l’objet de directives intéressantes et récentes de l’ANAC.
Le « pantouflage » ou le fait qu’un employé public passe travailler pour une entité privée est considéré avec défaveur par le législateur italien. Plus précisément, la législation italienne évalue négativement cette « transition », dans la période qui suit immédiatement certaines activités administratives du travailleur public, en y liant diverses sanctions. Voir le paragraphe 16-ter de l’article 53 du Décret législatif 165/2001 qui prescrit, en premier lieu, l’interdiction pour les employés qui, au cours des trois dernières années de service, ont exercé des pouvoirs d’autorité ou de négociation pour le compte de la P.A.
Dr. CA alter Caizzone, d’autre part, avant sa nomination chez Antitrust, a travaillé chez CONFCOMMERCIO, en tant que représentant du secteur de la législation commerciale et commerciale de Confcommercio – Imprese per l’italia. Eh bien Confcommercio, à l’époque où le Dr Caizzone travaillait pour le compte de ce dernier, a mené des initiatives en collaboration avec l’Association Federconsumatori. Tout cela met le Dr Caizzone dans une éventuelle situation de conflit d’intérêts, car son activité pourrait, en résumé, être affectée par les relations qu’il entretenait avec Federconsumatori avec violation de l’article 6, bis L. 241/90, selon lequel “1. Le responsable de la procédure et les titulaires des offices compétents pour adopter les avis, les évaluations techniques, les actes de procédure et la mesure finale doivent s’abstenir, en cas de conflit d’intérêts, de signaler toute situation de conflit, y compris potentielle. »Encore une fois, il s’avère que le Dr Caizzone, toujours dans ce rôle de responsable de Confcommercio, a mené, de son propre aveu, des activités de lobbying.
Il est clair que l’activité exercée par lui pour le compte de Confcommercio, ainsi que les relations et les connaissances acquises par celui-ci au cours de sa relation de travail avec Confcommercio, ne peuvent que soulever de nouveaux doutes sur la position d’impartialité que ce dernier serait appelé à observer dans l’exercice de ses fonctions ”.
Dans un souci de transparence vis-à-vis de la communauté et de la PA elle-même, la Codacons a donc demandé au Parquet et à l’Anac de vérifier les faits exposés et de vérifier l’existence d’éventuels conflits d’intérêts entre les deux sujets et l’Antitrust.